Le périmètre et le contenu des métiers de la gestion varient, selon la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, l’organisation, etc. Mais, dans tous les cas, la fonction du directeur ou responsable du contrôle de gestion présente un tronc commun, sans oublier l’aspect managérial.
Pour remplir ses diverses missions, ce financier a tout intérêt à se doter des bons outils. Nous vous brossons le portrait-robot de ce manager et des solutions informatiques qui l’aident au quotidien. Nous détaillons les facettes traditionnelles du poste ainsi que les missions nouvelles autour de l’automatisation, la transformation digitale, le big data, l’analyse prescriptive ou la RSE.
Responsable du contrôle de gestion : un métier multiple
Occuper un poste de contrôleur de gestion en entreprise peut revêtir des formes très différentes. FP&A, contrôleur de gestion IT, opérationnel, social, commercial, industriel, corporate, etc. Les offres d’emploi proposées à ces financiers sont nombreuses. Il en va de même pour leur responsable ou directeur.
Rattachement hiérarchique et variantes du métier
Le responsable contrôle de gestion peut être un directeur, membre du CODIR ou COMEX d’une grande entreprise, distinct du directeur financier. Parfois, c’est le CFO qui occupe cette fonction managériale.
Dans d’autres structures plus petites, ce responsable gère une équipe de contrôleurs de gestion, tout en étant rattaché lui-même au CFO ou au directeur général. Pour certaines organisations matricielles, le responsable du contrôle de gestion chapeaute la gestion, voire le domaine comptable d’une direction opérationnelle qui comporte plusieurs business units. Ce manager est alors chargé d’un périmètre précis qui comprend plusieurs contrôleurs de gestion et assistants. Il est rattaché au directeur de la branche ainsi qu’aux services financiers du groupe par exemple.
Enfin, dans certaines PME, le recrutement d’un responsable contrôle de gestion vise parfois à remplir toute la fonction seul. Ce cadre ne dispose pas d’équipe en propre. C’est en quelque sorte le contrôleur financier, notamment en l’absence de directeur administratif et financier, voire de chef comptable. Ce gestionnaire en réfère alors directement aux dirigeants.
Un objectif central pour ces cadres de la finance : la gestion de la performance
Quelle que soit l’organisation de l’entreprise ou du groupe, le recrutement d’un responsable contrôle de gestion vise un objectif central : le pilotage de la performance et son optimisation, sous toutes ses formes. C’est aussi la raison pour laquelle ce gestionnaire accompagne les dirigeants dans les réflexions et choix stratégiques, en réel business partner.
Du fait des enjeux RSE, la mesure et la maximisation de la performance se situent désormais dans chaque domaine :
- financier ;
- social ;
- et environnemental.
Les domaines d’intervention essentiels du directeur ou responsable contrôle de gestion
Ce triple enjeu de la performance montre déjà l’ampleur de la mission du responsable gestion d’une société ou d’un groupe. Les activités classiques et récurrentes de tels cadres en finance d’entreprise comprennent :
- l’élaboration méthodologique, la supervision des mises à jour et l’analyse des reportings, tableaux de bord et indicateurs clés ;
- l’ensemble du processus prévisionnel, dans sa conception et son suivi, via le contrôle budgétaire ;
- le pilotage de la comptabilité analytique et sa correcte exploitation pour la gestion des coûts et prix de revient notamment.
En dehors de ces missions principales, ce poste implique aussi des études ponctuelles pour la direction et souvent le management d’un service. Enfin, régulièrement, le responsable contrôle de gestion collabore à des projets transverses informatiques ou organisationnels.
Le profil, la formation et les compétences d’un responsable contrôle de gestion
De nombreuses expériences professionnelles peuvent conduire à prendre la responsabilité du contrôle de gestion. Ce qui importe c’est l’acquisition d’une réelle pratique de la gestion en entreprise ou de l’audit en cabinet. Un tel manager dispose en moyenne de 5 à 8 ans d’expérience dans d’autres postes. Ces responsables présentent généralement une formation en finance ou en gestion du type Bac +5. Certains sont aussi ingénieurs.
Les professionnels dont la candidature est retenue font preuve d’une bonne culture économique et comptable. Parfois, ils connaissent le secteur d’activité. Sur le plan des soft skills, les bons candidats à une offre de responsable contrôle de gestion savent écouter et analyser. Ils fonctionnent en mode projet. Ils aiment organiser les tâches. Ils embarquent les équipes afin d‘atteindre les objectifs fixés, et cela dans les délais impartis.
Des fonctions managériales et stratégiques
La caractéristique majeure du métier de responsable contrôle de gestion, c’est souvent le management d’une équipe. Qu’il s‘agisse de liens hiérarchiques ou fonctionnels, selon l’organisation de l’entreprise, c’est ce qui distingue avant tout ce professionnel d’un gestionnaire classique.
Management de direction ou de proximité selon la taille de l’entreprise
Une personne en recherche d’emploi dans ce domaine peut rencontrer des offres variées, à Paris comme en province. Le travail prend des formes diverses en fonction de l’organisation de l’entreprise et de sa taille.
Une grande société matricielle peut présenter plusieurs responsables contrôle de gestion tournés vers l’opérationnel. En manager de proximité, chacun chapeaute quelques contrôleurs ou assistants contrôleurs de gestion.
D’autres offres d’emploi correspondent davantage à du management de direction dans de grandes structures. Ces postes comportent plus de tâches liées à l’organisation de la fonction et à la gestion des ressources pour chaque projet à mener. Ces responsables orientent aussi le contenu du métier à réaliser en fonction de la stratégie décidée en concertation avec la DG.
L’importance des outils pour piloter les ressources humaines en gestion
Les outils du contrôle de gestion ne se limitent pas aux systèmes d’exploitation de la data, de la prévision ou de la prédiction. Un responsable contrôle de gestion doit aussi s’appuyer sur les solutions adéquates pour :
- suivre la réalisation des tâches de ses équipes (affectation et avancement) ;
- gérer les projets transverses ;
- communiquer de façon fluide en mode collaboratif, avec les gestionnaires, mais aussi toutes les autres directions de l’entreprise ;
- analyser parfois lui-même, ou compléter le travail des collaborateurs, grâce à des outils BI partagés et simples d’utilisation
💡INTIS a accompagné la société ATR, leader mondial des avions dédiés au transport régional afin de moderniser leur plateforme de contrôle de gestion et de créer des synergies entre les services. En déployant IBM Planning with Watson, son responsable contrôle de gestion est parvenu à “embarquer la direction commerciale d’ATR dans le projet”.
Par ailleurs, un responsable du contrôle de gestion peut s’appuyer aussi sur des outils performants et actuels comme un EPM (Enterprise Performance Management) pour sa stratégie de marque employeur. Il lui appartient en effet d’attirer les candidats vers les métiers de la gestion, grâce à des technologies innovantes.
Directeur du contrôle de gestion : un rôle stratégique de business partner
Le responsable du contrôle de gestion occupe une place de choix à côté des dirigeants. Souvent impliqué dans les réflexions et décisions stratégiques, il aide la direction générale à prendre les bonnes orientations. Ce manager est très sollicité pour des analyses ponctuelles, dans le cadre de projets de croissance, d’investissement ou de rachat par exemple.
N’oublions pas le pilotage en temps de crise. Pour mener à bien cette mission cruciale de business partner, mieux vaut pouvoir s’appuyer sur un système d’information pertinent, centralisé, fiable et efficace.
À chaque mission du contrôle de gestion correspond un outil privilégié
Un responsable de la gestion se préoccupe des besoins de chaque contrôleur dans son périmètre. Pour avoir exercé leur métier en général, il connaît les points de douleurs à résoudre. C’est aussi de sa responsabilité de faire évoluer les outils afin d’intégrer les nouvelles technologies. Il se soucie ainsi d’améliorer le travail collaboratif et de dépasser les limites d’Excel et du cauchemar que le tableur peut représenter.
Réalisation et actualisation périodique de tableaux de bord analysés et commentés
La construction des reportings fait partie des bases du métier. Concevoir l’architecture, la périodicité, le mode de diffusion, etc., voilà des tâches qui reviennent au responsable contrôle de gestion. Autant opter pour les meilleurs logiciels à ce stade également. La bureautique n’offre pas de réels outils de travail collaboratifs efficaces.
Pour exploiter sérieusement les données et actualiser les tableaux de bord en quelques clics, mieux vaut adopter une solution EPM comme Planning Analytics d’IBM. L’entreprise peut ainsi collecter, centraliser et consolider un volume de données important. Ce logiciel offre aussi un gain de temps certain et un confort de travail appréciable.
💡En outre, chaque contrôleur de gestion bénéficie d’un environnement qui lui reste familier, grâce à une interface Excel, tant pour consulter que pour saisir des données. Il peut aussi enrichir ses travaux avec l’ajout d’informations complémentaires du type commentaire, des liens web, des vidéos, etc. Il dispose d’une ergonomie réelle, car il peut créer ses analyses par un simple glisser-déposer, voire en langage naturel.
La gestion prévisionnelle et le contrôle budgétaire
C’est la seconde facette classique du métier de contrôleur de gestion : la construction de scénarios prévisionnels, voire d’analyses prescriptives. Le responsable du service joue le rôle de coordinateur pour tout le processus budgétaire. Il impulse aussi les modalités d’actualisation des budgets et leur forme : versioning, révision, atterrissage, rolling forecast, etc.
Pour ces tâches, c’est important également de s’équiper de logiciels adéquats. Plus le dispositif budgétaire est complexe, avec de nombreuses filiales, services ou activités, plus la batterie de fichiers Excel nous semble à bannir. Les EPM comme IBM Planning Analytics with Watson aident les professionnels de la gestion à :
- collecter les informations utiles au budget ;
- automatiser les étapes de la construction budgétaire ;
- établir plusieurs scénarios, notamment grâce au système de “bacs à sable” ;
- optimiser les re-prévisions, etc.
💡Vous pouvez aussi télécharger notre livre blanc sur la gestion prévisionnelle dans l’industrie avec IBM Planning Analytics.
Des missions et études ponctuelles à la demande des dirigeants
La direction générale souhaite racheter une société ? Elle envisage de vendre une activité ? Elle s’interroge sur un plan d’investissement ou un changement de composants pour certains de ses produits ? Voilà quelques exemples pour lesquels, le responsable contrôle de gestion est systématiquement impliqué.
Tant pour exploiter correctement et vite les données internes de l’entreprise que celles de la concurrence ou du marché, mieux vaut disposer des bons outils. Le fait de pouvoir attaquer de nombreuses sources d’information rapidement, y compris le Big Data ou des data lakes externes, facilite la tâche. Or, souvent, ces demandes des dirigeants ont un caractère d’urgence. Ce sont des situations qui exigent de construire plusieurs scénarios en peu de jours ou semaines. Là encore, nous recommandons les technologies IBM Data & IA.
Les autres missions d’un responsable contrôle de gestion
Comme évoqué, ce responsable ou directeur de service gère régulièrement des projets, en matière de transformation digitale et de systèmes d’information. Avec les nouvelles technologies et l’avènement de la facture électronique obligatoire, les processus O2C (Order to Cash) et P2P (Procure to Pay) ne cessent de se structurer. Au cœur des flux financiers, le responsable du contrôle de gestion participe évidemment à ces projets. Il doit garantir un traitement fiable des données analytiques notamment.
Pour ce type de tâche, il a besoin d’utiliser un outil de gestion de projet. Là encore, IBM propose des solutions comme Emptoris Program Management. Cet outil aide à définir les objectifs, les jalons ou groupes de tâches, la constitution de l’équipe projet et la planification.
Citons aussi des missions qui se développent de plus en plus :
- Le cash management et le pilotage du BFR font désormais partie du métier, avec le suivi d’indicateurs et d’alertes.
- Les reportings RSE se déploient, avec la directive CSRD. Les entreprises peuvent adopter le logiciel IBM Envizi, compatible avec les normes européennes ESRS en matière de durabilité.
L’IA s’intègre dans de nombreux compartiments de la gestion, tant pour l’automatisation avec le concept RPA (Robotic Process Automation) que pour les gains de productivité avec l’IA générative. Là encore, IBM propose des solutions, tant sur sa plateforme IBM Watsonx qu’à travers ses multiples assistants.
Un manager performant en contrôle de gestion adopte les bons outils
Vous occupez le poste de responsable de gestion ou envisagez de poser votre candidature pour une telle offre d’emploi ? Préoccupez-vous des solutions informatiques dont dispose l’entreprise. Elles jouent un rôle essentiel pour l’efficacité de vos missions et le management des collaborateurs. Chez Intis, en tant qu’intégrateur de solutions IBM, nous sommes attentifs à vous apporter le meilleur conseil pour vous et votre équipe. Le contrôle de gestion est en effet le premier client de la Business Intelligence et des outils EPM. Commencez par faire le test sur votre capacité actuelle à gérer correctement la performance !