Le pilotage de la performance est sur toutes les lèvres. Mais êtes-vous certain en tant que DG ou DAF qu’il soit réellement sous contrôle dans votre entreprise ? Les enjeux sont tels que passer à côté ou utiliser les mauvais processus risque fort de coûter cher aux dirigeants.
Pour observer ses résultats ainsi que l’atteinte des objectifs stratégiques, mieux vaut structurer la gestion de la performance sous tous ses angles, financiers ou non, et avec les bons outils. Ce challenge implique aussi de viser l’efficacité, la réactivité, la capacité à se projeter, sans oublier la motivation des contrôleurs de gestion.
Piloter la performance : souvent un vœu pieux des dirigeants
Combien de chefs d’entreprise pensent que la performance est sous contrôle, notamment au sein de la direction financière ? Dans les faits, beaucoup de DAF et de contrôleurs de gestion manquent de hauteur de vue. Souvent, les outils efficaces leur font défaut.
La notion de performance en entreprise
La définition de la performance fait parfois débat. Les livres de gestion tentent de décrire ce concept, même s’il s’avère souvent multiforme. Revenons aux basiques : l’étymologie du mot.
En vieux français, au XIIIe siècle, le verbe “performer” veut dire “exécuter” ou “accomplir”. La notion de performance correspond à un classement ou un résultat obtenu, à un moment donné et dans un contexte précis. Aussi, tout domaine sportif fait régulièrement état de ses performances lors de compétitions.
Plusieurs chercheurs ont tenté de définir la performance en gestion depuis les années 80. C’est ainsi que Zineb Issor titre son livre sur le sujet : “la performance de l’entreprise : un concept complexe aux multiples dimensions”. Il donne la définition suivante : “Le concept de performance peut être défini pour une entreprise, comme étant le niveau de réalisation des résultats par rapport aux efforts engagés et aux ressources consommées. Il s’appuie largement sur les notions d’efficacité et d’efficience”.
Qu’est-ce que le pilotage de la performance ?
Cette expression correspond aux processus, outils et méthodes utilisés dans les entreprises pour mesurer et analyser la performance. Il s’agit donc d’abord d’apprécier les données obtenues et d’évaluer l’atteinte des objectifs. Ensuite, le pilotage s’attache à prendre des décisions en vue de maximiser les résultats, voire de réorienter les actions. La gestion de la performance est multiforme. La performance globale se décline en x sous-performances sectorielles. C’est chaque activité qui participe à l’efficience de toute l’entreprise.
Tout le monde parle de gestion de la performance, mais qui le réalise vraiment ?
En tant que DG ou DAF, vous êtes-vous penché sur l’efficacité de votre mesure de la performance ? Voici quelques questions à vous poser :
- Si vous regardez avec honnêteté vos processus, vos tableaux de bord, vos données sous surveillance, etc. en êtes-vous pleinement satisfait ?
- Disposez-vous de suffisamment de visibilité immédiate sur toutes vos activités ?
- Quand vous souhaitez réaliser une projection ou démultiplier les scénarios prévisionnels, quelle est la réactivité des équipes ?
- Les outils internes permettent-ils d’explorer correctement les données externes concurrentielles ou environnementales ?
- Comment vous positionnez-vous par rapport à votre secteur d’activité en termes de suivi de la performance ?
Les enjeux du pilotage de la performance pour la direction générale
En tant que DG de l’entreprise, vos attentes sur le plan de la performance et de la rentabilité des capitaux investis sont bien réelles.
La maîtrise de la performance pour rester dans le match
Vous rendez des comptes aux actionnaires ou aux associés. Vous savez que votre business ne vit pas en vase clos. Il subit les fluctuations économiques conjoncturelles, les évolutions du marché et la pression de la concurrence.
Cet environnement souvent instable est également soumis aux impacts géopolitiques mondiaux. Ce sont autant de facteurs qui ne dépendent pas de vous. Pourtant, c’est à vous de trouver la solution, le plan d‘action, etc. pour rester dans la compétition, avec des objectifs réalistes… et atteints.
Le pilotage de la performance pour mesurer l’efficacité de la stratégie globale de l’entreprise
En tant que DG, c’est de votre responsabilité de définir la stratégie générale et de la décliner ensuite par direction opérationnelle comme fonctionnelle. Pour viser l’excellence au niveau des résultats, vous impulsez la dynamique et validez les objectifs à atteindre.
Ne vous arrêtez pas en chemin ! Préoccupez-vous de savoir comment vos collaborateurs vont réussir à mesurer l’efficience et la rentabilité. Même si vous ne procédez pas vous-même évidemment aux calculs d’indicateurs clés, demandez-vous si l’entreprise est correctement équipée pour y parvenir.
Le pilotage pour une vision prospective de l’activité
Sans les outils et processus adéquats pour suivre la performance opérationnelle comme financière, c’est bien compliqué en 2024 de rester dans le match. Surtout, détenir une vision prospective devient incontournable pour anticiper les évolutions. Vous devez donc permettre à vos collaborateurs d’établir plusieurs scénarios stratégiques rapidement, en fonction de vos souhaits.
La responsabilité du dirigeant sur le plan des RH
La direction générale de l’entreprise alloue les budgets afin d’équiper l’organisation d’outils efficaces pour le pilotage de la performance. Des équipes en souffrance avec des outils bureautiques aux limites réelles risquent de se désunir. Le turnover et la difficulté à fixer les talents, voilà bien des sujets de préoccupation qui dépassent la porte de la DRH. Le directeur général porte aussi sa part de responsabilité dans la fourniture d’outils de travail collaboratifs performants, modernes et aux technologies actuelles.
Les enjeux du management de la performance pour les CFO
Dans les faits, les directeurs financiers sont chargés de la mesure de la performance au sein de leurs équipes. C’est donc à eux de structurer leur organisation, tant pour la production des informations comptables que pour l’exploitation de la data. Ces professionnels ne peuvent plus se reposer sur un outil de pilotage un peu daté. Ils rateraient des fonctionnalités nouvelles qui font gagner du temps et qui vont plus loin dans le pilotage de la performance.
Les idées éculées sur la performance financière, comptable et fiscale
Travailler à l’ancienne pour un DAF revient à se contenter de :
- piloter les échéances fiscales et comptables, un simple préalable finalement ;
- suivre la trésorerie à court terme ;
- contrôler les marges sans les optimiser ;
- établir laborieusement un budget annuel sur Excel avec une seule version ;
- surveiller a minima les risques, voire éteindre les feux par manque de visibilité, etc.
Aujourd’hui, le DG et les actionnaires attendent bien plus de leur directeur financier. D’ailleurs, le métier de contrôleur de gestion évolue profondément. L’ignorer revient à se mettre la tête dans le sable, comme une autruche.
Les équipes financières en quête d’outils actuels pour réduire la souffrance au travail
Rien ne sert de faire la sourde oreille et de persister dans un carcan d’un autre temps. Les jeunes générations recherchent des environnements de travail efficaces et modernes. Vu les difficultés à conserver les talents en poste, c’est aussi un enjeu fort pour les DAF : réaliser la transformation digitale et prendre le virage de l’IA, grâce aux outils d’aujourd’hui. C’est un axe essentiel pour leur stratégie de marque employeur, à l’heure où un candidat peut si facilement se renseigner sur une entreprise.
La performance devient multiple comme la comptabilité CARE ou triple capital
Le métier de DAF évolue. Un virage à prendre absolument apparaît, sous peine de perdre sa place de business partner. Avec le développement des enjeux environnementaux, sociétaux et de gouvernance, le pilotage de la performance de gestion dépasse les aspects financiers. L’intégration des autres axes de la performance, comme l’entend la comptabilité triple capital, s’avère indispensable. C’est justement ce qui doit conduire le CFO à devenir un CVO (chief value officer).
Savoir choisir les bons indicateurs pour chaque objectif
Un des enjeux du métier de CFO consiste à montrer de la clairvoyance dans le choix des indicateurs clés. Comme évoqué, le pilotage de la performance comporte la mesure de KPI par rapport aux objectifs fixés. C’est au CFO d’accompagner la direction générale afin d’écarter les objectifs non SMART. Il joue le rôle de facilitateur sur la fixation des objectifs par service, business unit ou établissement.
Le fait de retenir un KPI signifie que la direction financière dispose des moyens factuels pour en établir le calcul périodique. Un système d’information est essentiel dans ce processus. Récupérer les données correctes, fiables et rapidement suppose en effet d’utiliser le bon outil. L’actualisation des tableaux de bord et des indicateurs ne doit pas mettre toute l’équipe en PLS chaque mois.
L’adoption d’outils performants, un enjeu réel en 2024
Deux angles nous semblent incontournables pour suivre la performance tous azimuts :
- Le pilotage dépasse l’analyse des données passées, comme le permettent les solutions BI traditionnelles. L’axe prospectif devient crucial et c’est ce que rend possible un outil EPM (Enterprise Performance Management).
- Le pilotage prend une autre dimension avec l’émergence des reportings extra-financiers (ESG ou RSE). Il appartient au CFO de se positionner comme CVO, chief value officer, sauf à voir le sujet lui échapper définitivement.
Accélérer la disponibilité des données avec une comptabilité en temps réel
Un des enjeux c’est l’efficacité. Travailler vite et bien doit devenir la norme. Pour raccourcir les temps de décision, le DG doit disposer des informations autour de la performance très tôt. La fraîcheur de la data est essentielle. Pour y parvenir, l’entreprise mue de plus en plus vers une comptabilité au fil de l’eau. La dématérialisation et la facture électronique font partie des clés.
Offrir aux équipes des outils d’analyse et de projection financière performants
Pour se projeter dans des scénarios et dans l’analyse prédictive, les contrôleurs de gestion ont besoin d’un outil supérieur à la BI classique, et encore plus qu’un tableur Excel. En cassant les silos, le CFO accroît immédiatement l’efficacité du pilotage de gestion. Il permet à la finance de travailler main dans la main avec les responsables de l’opérationnel. C’est une garantie pour un travail pertinent et du storytelling de qualité.
Les EPM, des outils pour un pilotage natif de la performance
Aujourd’hui, la Business Intelligence est plutôt bien implantée partout dans les entreprises, y compris en PME. Toutefois, des solutions plus complètes, qui existent depuis des décennies, prennent plus d’ampleur depuis les années 2010. Elles améliorent l’exploitation de la data : ce sont les EPM (Enterprise Performance Management).
Qu’est-ce qu’un EPM ?
Un outil EPM par définition gère la performance. Il répond à tous les enjeux autour du pilotage des données : collecte, analyse, mais aussi gestion prévisionnelle. Ce troisième axe s’ajoute par rapport à ce que réalise un simple outil de business intelligence. C’est une réelle amélioration pour le management de la performance. C’est le système idéal pour réaliser de l’analyse prédictive ou des simulations avec plusieurs scénarios.
Comment mettre en place un EPM comme IBM Planning Analytics with Watson ?
Intis est un intégrateur de la solution EPM d’IBM. Cet outil répond aux enjeux des métiers de la finance. IBM Planning Analytics with Watson explore les données de l’activité, qu’il s’agisse ensuite de planifier, de prévoir ou d’analyser. C’est un levier pour la prise de décision et le pilotage stratégique.
La tribu Intis met tout en œuvre pour vous aider à réussir votre projet IT. Nous adoptons la méthode d’implémentation qui convient le mieux à votre entreprise et à vos équipes, notamment le contrôle de gestion. Soit, nous prenons tout en charge. Soit, nous vous formons afin que vous réalisiez l’essentiel vous-même. Enfin, le troisième type de déploiement de cette solution EPM correspond à une co-construction opérationnelle en mode coaching.
Équipez vos équipes d’un outil de management de la performance pour maximiser leur efficacité
Bien évidemment, DG ou DAF, vous n’utilisez pas personnellement la majorité des fonctionnalités d’un EPM. Mais, vous en récoltez les fruits, avec les indicateurs, le suivi des objectifs comme les analyses prospectives. C’est à vous d’optimiser l’organisation de votre entreprise avec des systèmes d’information performants. Il en va du sérieux de l’exploitation des données.
En outre, sur le plan des ressources humaines, les outils et processus EPM garantissent une meilleure adhésion des équipes. Ils réduisent le turnover. L’amélioration des conditions de travail fait partie des actions incontournables pour le management d’une direction financière. Envie d’échanger sur l’implémentation de l’EPM d’IBM ? Prenez contact avec Intis.